PRELIA
Petites REvues de LIttérature et d'Art
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L'Art moderne / Edmond Picard
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Titre : L'Art moderne Titre original : Revue critique des arts et de la littérature Type de document : texte imprimé Auteurs : Edmond Picard, Fondateur ; Octave Maus, Fondateur ; Victor Arnould, Fondateur ; Eugène Robert, Fondateur ; Emile Verhaeren, Fondateur Année de publication : Mars 1881 (n°1) à août 1914 (n°32) Langues : Français (fre) Catégories : 3 Culture Mots-clés : art moderne, littérature, Belgique Note de contenu : Critiques d'exposition, de livres, de concerts et de théâtre, actualités artistiques, culturelles, petites chroniques Dimensions : 30x23cm Périodicité : hebdomadaire Prix : Le n°= 25 centimes , Abonnement annuel (Belgique)= 10 fr. , Abonnement annuel (Union postale) = 13 fr. Nombre de pages : 8 pages pour chaque numéro, numérotation suivie Couvertures : "Couverture sur fond blanc avec une écriture noire, non illustrée, comprenant les mentions du numéro de livraison, de la date, du prix, du titre, du sous-titre, de l'abonnement, de l'adresse et des inscriptions récurrentes ( toute l'année 1881 sauf n°9) : L'Art moderne s'occupe de l'Art dans tous ses domaines : Littérature, Peinture, Sculpture, Gravure, Musique, Architecture, Ameublement, Costume, etc, Il est principalement consacré à la Belgique, néanmoins il tient ses lecteurs au courant de tous les événements artistiques étranges. Le journal rend compte de tous les ouvrages de littérature et d'art dont un exemplaire est envoyé à l'administration. Le journal contient une chronique des théâtres, des concerts, des conférences, etc. Il accueille toutes les communications relatives aux réunions artistiques publiques ou privées, aux expositions et aux ventes. Il accepte l'échange avec toute publication périodique artistique ou littéraire. L'Art moderne s'occupe des débats parlementaires et judiciaires au point de vue exclusif de l'éloquence et du goût. Il rend compte des expositions et des ventes d'objets d'art, de livres curieux, de médailles, etc. , il mentionne les prix atteints par les œuvres importantes. Une chronique des tribunaux relate les procès intéressants dans lesquels des questions artistiques sont agitées. Le journal tient les lecteurs au courant delà législation relative aux arts La Rédaction visitera les ateliers d'artiste et les collections particulières pour lesquels une invitation lui sera adressée, et en parlera dans la mesure de ce qui lui paraîtra devoir intéresser le public. Les annonces sont exclusivement réservées aux matières artistiques ou aux industries qui s'y rattachent directement. À partir du 1882, apparition du sommaire et le début des articles" Illustrations : aucune Publicités : Publicités à chaque dernière page (vente publique, publications, événements culturels) Adresse : Rue de l'Industrie, 26, Bruxelles Numéros parus : 1739 Histoire de la revue : Créée en 1881 par quelques membres du barreau de Bruxelles, elle s'interrompt le 9 août 1914, avec le 32e numéro de sa trente-quatrième année. Déclaration d’intention : Jadis, et il n'y a pas bien longtemps encore, l'Art, comme la politique de la religion, avait la prétention d'être immuable. Nul docte critique n'eût commencé un journal sans tirer d'abord le plan précis et complet de toutes les règles qu'il comptait appliquer, avec défense pour quiconque d'en sortir, sous quelque prétexte que ce fût. C'était simple et commode. Le critique, une fois son système solidement formulé, n'avait plus qu'à choisir dans le troupeau des artistes ceux qui portaient son signe : et voilà une école établie. A grands coups de plume, école contre école se mettaient en guerre. Le dernier des orthodoxes dans chacune, était placé par les siens à vingt coudées au-dessus du plus distingué des mécréants de l'école rivale. Ce n'était point des œuvres qu'il s'agissait avant tout de créer, mais un drapeau qu'il fallait imposer à tout prix. Et pourvu qu'on eût fortement démoli l'adversaire, chacun s'endormait avec la confiance entière d'avoir trouvé le dernier mot du Beau, qu'il n'avait plus qu'à léguer aux générations futures. Nous avouons ingénument que nous commençons aujourd'hui ce journal sans aucun parti pris d'école, sans préoccupation aucune de règle, de code ou de symbole. Ou si l'on veut absolument que nous indiquions une tendance, nous dirons que l'Art pour nous est le contraire même de toute recette et de toute formule. L'Art est l'action éternellement spontanée et libre de l'homme sur son milieu, pour le transformer, le transfigurer, le conformera une idée toujours nouvelle. Un artiste n'est tel véritablement que lorsque, dans ce monde qui l'entoure, par une illumination subite, il voit autre chose tout à coup que ce que d'autres y ont vu. Pour le savant, pour le philosophe, cet affreux monde dans lequel nous pataugeons vit, subsiste et se développe par les mêmes lois qui l'ont créé et qui président à ses métamorphoses elles-mêmes. Ces lois ils les découvrent, les malheureux savants, et ils nous prouvent avec une épouvantable clarté que cet univers ne changera jamais, que les sociétés humaines plongeront éternellement dans l'immense banalité dont l'atmosphère nous enveloppe depuis le commencement des choses. Et s'il y a quelque modification, elle est si lente que pour ceux qui la subissent elle devient insensible. Par bonheur l'artiste est là qui se moque, lui, de la science et de la philosophie lorsqu'elles contrarient sa fantaisie et sa liberté. Chaque jour il invente une forme nouvelle, chaque jour il découvre un aspect inattendu et saisissant. Il fouaille la vulgarité bête, et tout un monde merveilleux, étonnant, coloré, harmonieux, apparaît et se profile sur la chambre obscure de la pensée. Monde vrai, aussi réel que l'autre, puisqu'il n'est fait que des éléments du monde réel, mais pénétré des effluves lumineux du sentiment et de l'idée. Et l'artiste ne se contente pas de bâtir dans l'idéal. Il s'occupe de tout ce qui nous intéresse et nous touche. Nos monuments, nos maisons, nos meubles, nos vêtements, les moindres objets dont chaque jour nous nous servons, sont repris sans cesse, transformés par l'Art, qui se mêle ainsi à toutes choses et refait constamment notre vie entière pour la rendre plus élégante, plus digne, plus riante et plus sociale. Il crée des types qui influent sur nos mœurs et finissent par s'imposer si bien qu'il devient un agent principal de civilisation. Quel monde enviable ce serait que celui où l'Art régnerait en maître et donnerait à tous, en le satisfaisant, le goût des choses délicates, belles, pures et élevées. C'est à cette large et toute puissante expansion de l'Art que nous voulons aider dans la mesure de nos forces. Nous ne prétendons pas le diriger, mais nous y soumettre, le suivre, le faire connaître dans chacune de ses manifestations et dans son besoin perpétuel de création et de renouvellement. Nous essayons de prendre une place que personne n'occupe à Bruxelles, car depuis que l'Artiste a disparu, la capitale d'un pays aussi foncièrement artistique que le nôtre n'a pas un seul journal exclusivement consacré à l'ensemble du mouvement artistique. Notre ambition n'est pas modeste. Nous voulons aplanir les voies, faciliter les rapports entre les artistes et le public, afin que l'Art acquière chaque jour davantage la bienfaisante in- fluence sociale qui doit lui appartenir, afin aussi que les artistes occupent matériellement et moralement la situation importante dont ils sont dignes Nous possédons un grand avantage, celui de n'être point artistes nous-mêmes, de n'être même pas journalistes, et de n'avoir à soutenir aucune coterie, aucun parti, ni à défendre aucune personnalité. Mais si pour nous le principe de l'Art est la spontanéité, de même nous entendons revendiquer une liberté entière. Notre rôle devant une œuvre sera avant tout de l'expliquer et de la faire comprendre, afin que le public puisse juger par lui-même. Cependant il doit être permis au critique d'émettre son propre avis, et plus cet avis sera net et accentué, plus il mettra de lumière dans l'esprit. Ce que nous prisons chez l'artiste c'est la personnalité» l'originalité indépendante. De même il n'y a d'opinion sérieuse que lorsque le lecteur peut être certain qu'aucune influence de position ou même d'amitié n'aura pu détourner le critique de l'expression complète et vive de ce qu'il croit juste et vrai. Nous pouvons au moins donner cette garantie, que nous dirons toujours notre pensée entière. £ Sources : Digithèque de l'ULB Liens : http://digitheque.ulb.ac.be/fr/digitheque-revues-litteraires-belges/periodiques-numerises/index.html#c11373 [périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique L'Art moderne = Revue critique des arts et de la littérature [texte imprimé] / Edmond Picard, Fondateur ; Octave Maus, Fondateur ; Victor Arnould, Fondateur ; Eugène Robert, Fondateur ; Emile Verhaeren, Fondateur . - Mars 1881 (n°1) à août 1914 (n°32).
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Culture Mots-clés : art moderne, littérature, Belgique Note de contenu : Critiques d'exposition, de livres, de concerts et de théâtre, actualités artistiques, culturelles, petites chroniques Dimensions : 30x23cm Périodicité : hebdomadaire Prix : Le n°= 25 centimes , Abonnement annuel (Belgique)= 10 fr. , Abonnement annuel (Union postale) = 13 fr. Nombre de pages : 8 pages pour chaque numéro, numérotation suivie Couvertures : "Couverture sur fond blanc avec une écriture noire, non illustrée, comprenant les mentions du numéro de livraison, de la date, du prix, du titre, du sous-titre, de l'abonnement, de l'adresse et des inscriptions récurrentes ( toute l'année 1881 sauf n°9) : L'Art moderne s'occupe de l'Art dans tous ses domaines : Littérature, Peinture, Sculpture, Gravure, Musique, Architecture, Ameublement, Costume, etc, Il est principalement consacré à la Belgique, néanmoins il tient ses lecteurs au courant de tous les événements artistiques étranges. Le journal rend compte de tous les ouvrages de littérature et d'art dont un exemplaire est envoyé à l'administration. Le journal contient une chronique des théâtres, des concerts, des conférences, etc. Il accueille toutes les communications relatives aux réunions artistiques publiques ou privées, aux expositions et aux ventes. Il accepte l'échange avec toute publication périodique artistique ou littéraire. L'Art moderne s'occupe des débats parlementaires et judiciaires au point de vue exclusif de l'éloquence et du goût. Il rend compte des expositions et des ventes d'objets d'art, de livres curieux, de médailles, etc. , il mentionne les prix atteints par les œuvres importantes. Une chronique des tribunaux relate les procès intéressants dans lesquels des questions artistiques sont agitées. Le journal tient les lecteurs au courant delà législation relative aux arts La Rédaction visitera les ateliers d'artiste et les collections particulières pour lesquels une invitation lui sera adressée, et en parlera dans la mesure de ce qui lui paraîtra devoir intéresser le public. Les annonces sont exclusivement réservées aux matières artistiques ou aux industries qui s'y rattachent directement. À partir du 1882, apparition du sommaire et le début des articles" Illustrations : aucune Publicités : Publicités à chaque dernière page (vente publique, publications, événements culturels) Adresse : Rue de l'Industrie, 26, Bruxelles Numéros parus : 1739 Histoire de la revue : Créée en 1881 par quelques membres du barreau de Bruxelles, elle s'interrompt le 9 août 1914, avec le 32e numéro de sa trente-quatrième année. Déclaration d’intention : Jadis, et il n'y a pas bien longtemps encore, l'Art, comme la politique de la religion, avait la prétention d'être immuable. Nul docte critique n'eût commencé un journal sans tirer d'abord le plan précis et complet de toutes les règles qu'il comptait appliquer, avec défense pour quiconque d'en sortir, sous quelque prétexte que ce fût. C'était simple et commode. Le critique, une fois son système solidement formulé, n'avait plus qu'à choisir dans le troupeau des artistes ceux qui portaient son signe : et voilà une école établie. A grands coups de plume, école contre école se mettaient en guerre. Le dernier des orthodoxes dans chacune, était placé par les siens à vingt coudées au-dessus du plus distingué des mécréants de l'école rivale. Ce n'était point des œuvres qu'il s'agissait avant tout de créer, mais un drapeau qu'il fallait imposer à tout prix. Et pourvu qu'on eût fortement démoli l'adversaire, chacun s'endormait avec la confiance entière d'avoir trouvé le dernier mot du Beau, qu'il n'avait plus qu'à léguer aux générations futures. Nous avouons ingénument que nous commençons aujourd'hui ce journal sans aucun parti pris d'école, sans préoccupation aucune de règle, de code ou de symbole. Ou si l'on veut absolument que nous indiquions une tendance, nous dirons que l'Art pour nous est le contraire même de toute recette et de toute formule. L'Art est l'action éternellement spontanée et libre de l'homme sur son milieu, pour le transformer, le transfigurer, le conformera une idée toujours nouvelle. Un artiste n'est tel véritablement que lorsque, dans ce monde qui l'entoure, par une illumination subite, il voit autre chose tout à coup que ce que d'autres y ont vu. Pour le savant, pour le philosophe, cet affreux monde dans lequel nous pataugeons vit, subsiste et se développe par les mêmes lois qui l'ont créé et qui président à ses métamorphoses elles-mêmes. Ces lois ils les découvrent, les malheureux savants, et ils nous prouvent avec une épouvantable clarté que cet univers ne changera jamais, que les sociétés humaines plongeront éternellement dans l'immense banalité dont l'atmosphère nous enveloppe depuis le commencement des choses. Et s'il y a quelque modification, elle est si lente que pour ceux qui la subissent elle devient insensible. Par bonheur l'artiste est là qui se moque, lui, de la science et de la philosophie lorsqu'elles contrarient sa fantaisie et sa liberté. Chaque jour il invente une forme nouvelle, chaque jour il découvre un aspect inattendu et saisissant. Il fouaille la vulgarité bête, et tout un monde merveilleux, étonnant, coloré, harmonieux, apparaît et se profile sur la chambre obscure de la pensée. Monde vrai, aussi réel que l'autre, puisqu'il n'est fait que des éléments du monde réel, mais pénétré des effluves lumineux du sentiment et de l'idée. Et l'artiste ne se contente pas de bâtir dans l'idéal. Il s'occupe de tout ce qui nous intéresse et nous touche. Nos monuments, nos maisons, nos meubles, nos vêtements, les moindres objets dont chaque jour nous nous servons, sont repris sans cesse, transformés par l'Art, qui se mêle ainsi à toutes choses et refait constamment notre vie entière pour la rendre plus élégante, plus digne, plus riante et plus sociale. Il crée des types qui influent sur nos mœurs et finissent par s'imposer si bien qu'il devient un agent principal de civilisation. Quel monde enviable ce serait que celui où l'Art régnerait en maître et donnerait à tous, en le satisfaisant, le goût des choses délicates, belles, pures et élevées. C'est à cette large et toute puissante expansion de l'Art que nous voulons aider dans la mesure de nos forces. Nous ne prétendons pas le diriger, mais nous y soumettre, le suivre, le faire connaître dans chacune de ses manifestations et dans son besoin perpétuel de création et de renouvellement. Nous essayons de prendre une place que personne n'occupe à Bruxelles, car depuis que l'Artiste a disparu, la capitale d'un pays aussi foncièrement artistique que le nôtre n'a pas un seul journal exclusivement consacré à l'ensemble du mouvement artistique. Notre ambition n'est pas modeste. Nous voulons aplanir les voies, faciliter les rapports entre les artistes et le public, afin que l'Art acquière chaque jour davantage la bienfaisante in- fluence sociale qui doit lui appartenir, afin aussi que les artistes occupent matériellement et moralement la situation importante dont ils sont dignes Nous possédons un grand avantage, celui de n'être point artistes nous-mêmes, de n'être même pas journalistes, et de n'avoir à soutenir aucune coterie, aucun parti, ni à défendre aucune personnalité. Mais si pour nous le principe de l'Art est la spontanéité, de même nous entendons revendiquer une liberté entière. Notre rôle devant une œuvre sera avant tout de l'expliquer et de la faire comprendre, afin que le public puisse juger par lui-même. Cependant il doit être permis au critique d'émettre son propre avis, et plus cet avis sera net et accentué, plus il mettra de lumière dans l'esprit. Ce que nous prisons chez l'artiste c'est la personnalité» l'originalité indépendante. De même il n'y a d'opinion sérieuse que lorsque le lecteur peut être certain qu'aucune influence de position ou même d'amitié n'aura pu détourner le critique de l'expression complète et vive de ce qu'il croit juste et vrai. Nous pouvons au moins donner cette garantie, que nous dirons toujours notre pensée entière. £ Sources : Digithèque de l'ULB Liens : http://digitheque.ulb.ac.be/fr/digitheque-revues-litteraires-belges/periodiques-numerises/index.html#c11373
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Titre : Floréal Titre original : Revue de littérature et d'art Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Gérardy, Fondateur ; Charles Delchevalerie (1872-1950), Rédacteur en chef Editeur : Liège : H. Vaillant-Carmanne Autre Editeur : Liège : Miot et Jamar Langues : Français (fre) Catégories : 3 Culture Mots-clés : Poésie, critique littéraire et artistique, illustrations. Index. décimale : 372.64 Litt?rature Note de contenu : Critiques littéraires, poème en vers, essais, chronique artistique et littéraire (critique d'art, romans, poésies, histoire de l'art…) Comité de rédaction : Stefan George, André Gide, Camille Mauclair et Maurice Maeterlinck Dimensions : 151,4 x 226,6 mm Périodicité : Mensuel puis bi-mensuel la deuxième année Prix : Le n° = 50cts ; Abonnement annuel Belgique = 5 fr. ; Union postale = 6 fr. ; Sur papier de luxe = 20 fr. Deuxième année : Belgique = 9 fr. ; Union postale = 10 Fr. Nombre de pages : 40 pages n°1 ; 16 à 24 pages n°2 à 12 première année ; 16 pages n°1 à 11 deuxième année Couvertures : Illustration différente sur les deux années. Première année : en-tête illustrée avec titre et sous-titre, mois de publication, numéro, sommaire. Deuxième année : illustration verticale, titre, sous-titre, collaborateurs, date, numéro Illustrations : Deuxième année, les numéros sont accompagnés d'une reproduction photographique d'une œuvre ou d'une lithographie Publicités : Présentent à la fin du numéro, recommandation de revue, concerts Adresse : Pemière année : administration : Rue de St-Rémy, 22, Liège ; rédaction : Rue de la Boverie, 7, Liège; puis à partir de la deuxième année : bureaux : Rue Fusch, 13, Liège Histoire de la revue : La revue Floréal a été créée par Paul Gérardy (1870-1933) en janvier 1892 pour faire suite à La Wallonie de Mockel. Symboliste, comme l'est une partie de l'œuvre de son créateur, elle est également ouverte aux auteurs étrangers, et en particulier allemands en raison du parfait bilinguisme de Gérardy, qui était né à Maldange. Cette revue parut jusqu'au printemps 1893. Déclaration d’intention : AU LECTEUR. Une revue naît, qui s'intitule Floréal. Elle se veut indépendante et neuve. Nous ne savons pas encore si nous comblons une lacune; tout simplement nous nous manifesterons, tâchant à être toujours juvéniles et sincères. Paraissant à Liége, Floréal ne sera pas une sous- Wallonie. La présence, parmi nous, de plusieurs artistes qui collaborent à cette revue, ne signifie pas autre chose qu'une amitié dont nous sommes fiers. Eussions-nous un but, il serait de rassembler sous notre titre, dans une haute fraternité d'art, le plus grand nombre possible de talents littéraires, sans souci d'école ou de coterie. La revue se doit, croyons-nous, d'offrir à ses fidèles de riches et diverses jonchées. Mais aux jeunes, aux inédits surtout, Floréal aura à coeur de se montrer accueillante, à ceux-là tout d'abord le jardin s'ouvre, et notre joie sera peut-être, un jour, d'avoir suscité, en nos parterres, le clair épanouissement de quelques fleurs nouvelles. Au seuil de son premier jour, Floréal salue ses vaillantes aînées belges, la Jeune Belgique, l'Art moderne, la Wallonie, et sa piété s'émeut vers cette soeur défunte, la Basoche; disons aussi notre gratitude profonde aux sympathies nombreuses qui ont bien voulu sourire à notre naissance. FLORÉAL. Sources : Université Libre de Bruxelles, Campus du Solbosch - Bâtiment A - Porte X - Niveau 1, cote PPE.052385 Bibliographie : http://www.europeana.eu/portal/record/9200328/BibliographicResource_3000059131247.html Liens : Digithèque En ligne : http://digitheque.ulb.ac.be/fr/digitheque-revues-litteraires-belges/periodiques- [...] Format de la ressource électronique : [périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique Floréal = Revue de littérature et d'art [texte imprimé] / Paul Gérardy, Fondateur ; Charles Delchevalerie (1872-1950), Rédacteur en chef . - Liège : H. Vaillant-Carmanne : Liège : Miot et Jamar.
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Culture Mots-clés : Poésie, critique littéraire et artistique, illustrations. Index. décimale : 372.64 Litt?rature Note de contenu : Critiques littéraires, poème en vers, essais, chronique artistique et littéraire (critique d'art, romans, poésies, histoire de l'art…) Comité de rédaction : Stefan George, André Gide, Camille Mauclair et Maurice Maeterlinck Dimensions : 151,4 x 226,6 mm Périodicité : Mensuel puis bi-mensuel la deuxième année Prix : Le n° = 50cts ; Abonnement annuel Belgique = 5 fr. ; Union postale = 6 fr. ; Sur papier de luxe = 20 fr. Deuxième année : Belgique = 9 fr. ; Union postale = 10 Fr. Nombre de pages : 40 pages n°1 ; 16 à 24 pages n°2 à 12 première année ; 16 pages n°1 à 11 deuxième année Couvertures : Illustration différente sur les deux années. Première année : en-tête illustrée avec titre et sous-titre, mois de publication, numéro, sommaire. Deuxième année : illustration verticale, titre, sous-titre, collaborateurs, date, numéro Illustrations : Deuxième année, les numéros sont accompagnés d'une reproduction photographique d'une œuvre ou d'une lithographie Publicités : Présentent à la fin du numéro, recommandation de revue, concerts Adresse : Pemière année : administration : Rue de St-Rémy, 22, Liège ; rédaction : Rue de la Boverie, 7, Liège; puis à partir de la deuxième année : bureaux : Rue Fusch, 13, Liège Histoire de la revue : La revue Floréal a été créée par Paul Gérardy (1870-1933) en janvier 1892 pour faire suite à La Wallonie de Mockel. Symboliste, comme l'est une partie de l'œuvre de son créateur, elle est également ouverte aux auteurs étrangers, et en particulier allemands en raison du parfait bilinguisme de Gérardy, qui était né à Maldange. Cette revue parut jusqu'au printemps 1893. Déclaration d’intention : AU LECTEUR. Une revue naît, qui s'intitule Floréal. Elle se veut indépendante et neuve. Nous ne savons pas encore si nous comblons une lacune; tout simplement nous nous manifesterons, tâchant à être toujours juvéniles et sincères. Paraissant à Liége, Floréal ne sera pas une sous- Wallonie. La présence, parmi nous, de plusieurs artistes qui collaborent à cette revue, ne signifie pas autre chose qu'une amitié dont nous sommes fiers. Eussions-nous un but, il serait de rassembler sous notre titre, dans une haute fraternité d'art, le plus grand nombre possible de talents littéraires, sans souci d'école ou de coterie. La revue se doit, croyons-nous, d'offrir à ses fidèles de riches et diverses jonchées. Mais aux jeunes, aux inédits surtout, Floréal aura à coeur de se montrer accueillante, à ceux-là tout d'abord le jardin s'ouvre, et notre joie sera peut-être, un jour, d'avoir suscité, en nos parterres, le clair épanouissement de quelques fleurs nouvelles. Au seuil de son premier jour, Floréal salue ses vaillantes aînées belges, la Jeune Belgique, l'Art moderne, la Wallonie, et sa piété s'émeut vers cette soeur défunte, la Basoche; disons aussi notre gratitude profonde aux sympathies nombreuses qui ont bien voulu sourire à notre naissance. FLORÉAL. Sources : Université Libre de Bruxelles, Campus du Solbosch - Bâtiment A - Porte X - Niveau 1, cote PPE.052385 Bibliographie : http://www.europeana.eu/portal/record/9200328/BibliographicResource_3000059131247.html Liens : Digithèque En ligne : http://digitheque.ulb.ac.be/fr/digitheque-revues-litteraires-belges/periodiques- [...] Format de la ressource électronique : La Revue des Beaux-Arts
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Titre : La Revue des Beaux-Arts Titre original : La Revue des Beaux-Arts et des Lettres Type de document : texte imprimé Auteurs : Jan Le Quesne, Secrétaire de rédaction ; Léon Lebrun, Secrétaire de rédaction ; Henry Hamel, Rédacteur en chef Editeur : Albert Savine Année de publication : 1re série : 1830 ; 2e série : 1885 ; 3e série : 18 ISBN/ISSN/EAN : 12615676 Langues : Français (fre) Catégories : 3 Culture Mots-clés : 'peinture' 'sculpture' 'architecture' 'gravure' 'musique' 'renseignements artistiques' 'expositions' 'concours' Note de contenu : Critiques d'art ; chroniques ; biographies-hommages ; billets d'humeur ; faits divers ; annonces ; lettres ouvertes ; études ; compte-rendus... Comité de rédaction : Henry Hamel, illustrateur de la revue entre 1889 et 1898 ; D. Maillart, 1er grand prix de Rome de peinture, ancien inspecteur des travaux d'art des Gobelins et chevalier de la légion d'honneur ; Elie Frébault, membre de la société des gens de lettre, rédacteur en chef de l'Europe-artiste ; G. Charpentier, premier grand prix de Rome de musique ; L. Liévrat, lauréat de l'Ecole des Beaux Arts ; Camille de Sainte Croix ; G. Beaume ; Paul Margueritte ; M. Chevrier ; Dr Dumont ; d'Espouy, premier grand prix de Rome d'architecture ; R. Caveroc ; Henri Thurat, critique d'art membre de la société des gens de lettre ; G.Tores ; H. Durand Tamier ; De Terdans ; E. Jochum ; Amicus Noti Dimensions : In-octavo jésus : format A5 Périodicité : bimensuel : 1889 ; trimensuel : 1er, 10, 20 septembre, octobre 1889 ; mensuel : 1889-1890 ; hebdomadaire : 1890-1896 ; bimensuel ; 1896-1899 Tirage : 3000 exemplaires minimum Prix : 50 cts par numéro ; 2,50 F pour l'abonnement par trimestre Diffusion : Système d'abonnement et/ou diffusion nationale dans les kiosques Nombre de pages : 16 (par numéro) Couvertures : Couverture illustrée, classique : présentations des muses Illustrations : Graphisme ponctuel en haut des pages qui marque le changement de numéro, représente une coupe à l'antique avec des arabesques de chaque côté. Lettrine à chaque début d'article. Publicités : Pas d'image publicitaire mais des annonces à la fin de chaque numéro. Il existe des annonces initiées par la rédaction de la revue. Tolérance pour les logos des annonceurs. Numéros parus : De février 1889 à janvier 1890 : 19 numéros. Histoire de la revue : Fusion avec le Moniteur des Arts (Paris, 1858) et la Revue populaire des Beaux-Arts = Revue d'art (Paris, 1899). Déclaration d’intention : "La Revue des Beaux-Arts comble une lacune, celle qui existait entre les journaux hebdomadaires à bon marché, simple feuilles de renseignements pour les artistes et les publications élégantes, luxueuses, destinées aux amateurs d'art par leur prix élevé [...] : la Revue des Beaux-Arts offre toutes les qualités de rédaction et de dessins des revues les plus considérables". Sources : Gallica (mise en ligne le 23 août 2010) Bibliographie : Européana ; Gallica [périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique La Revue des Beaux-Arts = La Revue des Beaux-Arts et des Lettres [texte imprimé] / Jan Le Quesne, Secrétaire de rédaction ; Léon Lebrun, Secrétaire de rédaction ; Henry Hamel, Rédacteur en chef . - [S.l.] : Albert Savine, 1re série : 1830 ; 2e série : 1885 ; 3e série : 18.
ISSN : 12615676
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Culture Mots-clés : 'peinture' 'sculpture' 'architecture' 'gravure' 'musique' 'renseignements artistiques' 'expositions' 'concours' Note de contenu : Critiques d'art ; chroniques ; biographies-hommages ; billets d'humeur ; faits divers ; annonces ; lettres ouvertes ; études ; compte-rendus... Comité de rédaction : Henry Hamel, illustrateur de la revue entre 1889 et 1898 ; D. Maillart, 1er grand prix de Rome de peinture, ancien inspecteur des travaux d'art des Gobelins et chevalier de la légion d'honneur ; Elie Frébault, membre de la société des gens de lettre, rédacteur en chef de l'Europe-artiste ; G. Charpentier, premier grand prix de Rome de musique ; L. Liévrat, lauréat de l'Ecole des Beaux Arts ; Camille de Sainte Croix ; G. Beaume ; Paul Margueritte ; M. Chevrier ; Dr Dumont ; d'Espouy, premier grand prix de Rome d'architecture ; R. Caveroc ; Henri Thurat, critique d'art membre de la société des gens de lettre ; G.Tores ; H. Durand Tamier ; De Terdans ; E. Jochum ; Amicus Noti Dimensions : In-octavo jésus : format A5 Périodicité : bimensuel : 1889 ; trimensuel : 1er, 10, 20 septembre, octobre 1889 ; mensuel : 1889-1890 ; hebdomadaire : 1890-1896 ; bimensuel ; 1896-1899 Tirage : 3000 exemplaires minimum Prix : 50 cts par numéro ; 2,50 F pour l'abonnement par trimestre Diffusion : Système d'abonnement et/ou diffusion nationale dans les kiosques Nombre de pages : 16 (par numéro) Couvertures : Couverture illustrée, classique : présentations des muses Illustrations : Graphisme ponctuel en haut des pages qui marque le changement de numéro, représente une coupe à l'antique avec des arabesques de chaque côté. Lettrine à chaque début d'article. Publicités : Pas d'image publicitaire mais des annonces à la fin de chaque numéro. Il existe des annonces initiées par la rédaction de la revue. Tolérance pour les logos des annonceurs. Numéros parus : De février 1889 à janvier 1890 : 19 numéros. Histoire de la revue : Fusion avec le Moniteur des Arts (Paris, 1858) et la Revue populaire des Beaux-Arts = Revue d'art (Paris, 1899). Déclaration d’intention : "La Revue des Beaux-Arts comble une lacune, celle qui existait entre les journaux hebdomadaires à bon marché, simple feuilles de renseignements pour les artistes et les publications élégantes, luxueuses, destinées aux amateurs d'art par leur prix élevé [...] : la Revue des Beaux-Arts offre toutes les qualités de rédaction et de dessins des revues les plus considérables". Sources : Gallica (mise en ligne le 23 août 2010) Bibliographie : Européana ; Gallica La Revue blanche
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Titre : La Revue blanche Type de document : texte imprimé Année de publication : 1889-1904 Langues : Français (fre) Catégories : 3 Culture Mots-clés : Littérature art sciences. Note de contenu : Critiques d'art, théâtrales et musicales; essais; nouvelles; poésies; société; politique Périodicité : Périodicité bruxelloise bi-mensuel (1er décembre 1889-15 janvier 1890) ; mensuel (février 1890-1891); périodicité parisienne : mensuel (janvier 1891-1895) ; bi-mensuel (févr. 1895-avr. 1903) Prix : le numéro 10 cents; abonnement pour 3 mois 60 cents. Publicités : Publicités présentes à la fin des numéros. Ce sont simplement des annonces, pour tissus, cycles, ouvrages, produits de l'époque.. Histoire de la revue : La revue blanche a été fondée et dirigée par les frères Natanson en 1889. Son aventure commence à Lièges et déménage avec ces créateurs à Paris en 1891. Elle connait un fort succès et publie 237 numéros. Elle contient et diffuse des positions politiques qu'elle défend comme l'affaire Dreyfus, des critiques culturelles et littéraires de l'époque. Parmi ses divers collaborateurs, on peut citer Vallotton, Toulouse-Lautrec, Blum, Gide, Jarry, ... Elle promeut par conséquent les valeurs nouvelles valeurs avant-gardiste. Déclaration d’intention : "A tous, Lectrices et Lecteurs. Salut ! / A l'apparition du journal que nous publions, nous croyons utile de prévenir les quelques personnes, qui nous feront l'honneur de nous lire, de nos opinions littéraires et de notre but./ Voici notre profession de foi : Nous aimons avant tout cette littérature jeune et puissante, ces pages qu'on sent palpitantes de vie, ces auteurs reproducteurs fidèles et consciencieux de la réalité, qui ont inauguré ce qu'on appelle "la Nouvelle Ecole". Ils ont secoué le joug suranné des lois imposées jusqu'alors à l'art, qui faisait prêter aux hommes des sentiments fictifs ou les faisaient représenter sous des aspects qui n'étaient pas les leurs, et ces lois on osait les nommer "lois imprescriptibles du beau" - comme s'il y avait quelque chose de plus beau que la nature et la vérité./ Cependant, quelques arrêtées que soient nos opinions à cet égard nous ne repoussons pas ceux qui pensent autrement : La Revue Blanche n'est pas un journal fermé. Il est, au contraire, ouvert à tous les gens, à toutes les opinions, à toutes les écoles./ Quant à notre but, nous n'avons eu en vue qu'une chose, c'est d'essayer nos plumes et d'exiter en nous l'émulation que donne la publicité et la critique, problablement acerbe, surtout en présence des opinions que nous venons de manifester et elles sont loin d'être partagées de tous./ Que nous ne soyons pas à la hauteur de notre tâche, c'est possible; mais en tout cas notre but est louable et dans cette conviction, nous marchons avec courage et dédions la Revue Blanche à la Littérature, aux Arts et aux Sciences ! " Sources : BnF sur Gallica en version numérique Bibliographie : Paul-Henri BOURRELIER, La revue blanche, une génération dans l'engagement 1890-1905, Paris, Fayard, 2007. Liens : Série parisienne / Série belge [périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique La Revue blanche [texte imprimé] . - 1889-1904.
Langues : Français (fre)
Catégories : 3 Culture Mots-clés : Littérature art sciences. Note de contenu : Critiques d'art, théâtrales et musicales; essais; nouvelles; poésies; société; politique Périodicité : Périodicité bruxelloise bi-mensuel (1er décembre 1889-15 janvier 1890) ; mensuel (février 1890-1891); périodicité parisienne : mensuel (janvier 1891-1895) ; bi-mensuel (févr. 1895-avr. 1903) Prix : le numéro 10 cents; abonnement pour 3 mois 60 cents. Publicités : Publicités présentes à la fin des numéros. Ce sont simplement des annonces, pour tissus, cycles, ouvrages, produits de l'époque.. Histoire de la revue : La revue blanche a été fondée et dirigée par les frères Natanson en 1889. Son aventure commence à Lièges et déménage avec ces créateurs à Paris en 1891. Elle connait un fort succès et publie 237 numéros. Elle contient et diffuse des positions politiques qu'elle défend comme l'affaire Dreyfus, des critiques culturelles et littéraires de l'époque. Parmi ses divers collaborateurs, on peut citer Vallotton, Toulouse-Lautrec, Blum, Gide, Jarry, ... Elle promeut par conséquent les valeurs nouvelles valeurs avant-gardiste. Déclaration d’intention : "A tous, Lectrices et Lecteurs. Salut ! / A l'apparition du journal que nous publions, nous croyons utile de prévenir les quelques personnes, qui nous feront l'honneur de nous lire, de nos opinions littéraires et de notre but./ Voici notre profession de foi : Nous aimons avant tout cette littérature jeune et puissante, ces pages qu'on sent palpitantes de vie, ces auteurs reproducteurs fidèles et consciencieux de la réalité, qui ont inauguré ce qu'on appelle "la Nouvelle Ecole". Ils ont secoué le joug suranné des lois imposées jusqu'alors à l'art, qui faisait prêter aux hommes des sentiments fictifs ou les faisaient représenter sous des aspects qui n'étaient pas les leurs, et ces lois on osait les nommer "lois imprescriptibles du beau" - comme s'il y avait quelque chose de plus beau que la nature et la vérité./ Cependant, quelques arrêtées que soient nos opinions à cet égard nous ne repoussons pas ceux qui pensent autrement : La Revue Blanche n'est pas un journal fermé. Il est, au contraire, ouvert à tous les gens, à toutes les opinions, à toutes les écoles./ Quant à notre but, nous n'avons eu en vue qu'une chose, c'est d'essayer nos plumes et d'exiter en nous l'émulation que donne la publicité et la critique, problablement acerbe, surtout en présence des opinions que nous venons de manifester et elles sont loin d'être partagées de tous./ Que nous ne soyons pas à la hauteur de notre tâche, c'est possible; mais en tout cas notre but est louable et dans cette conviction, nous marchons avec courage et dédions la Revue Blanche à la Littérature, aux Arts et aux Sciences ! " Sources : BnF sur Gallica en version numérique Bibliographie : Paul-Henri BOURRELIER, La revue blanche, une génération dans l'engagement 1890-1905, Paris, Fayard, 2007. Liens : Série parisienne / Série belge