PRELIA
Petites REvues de LIttérature et d'Art
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Détail de l'éditeur
Éditeur J.-E. Buschmann
localisé à Anvers
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Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la rechercheLa Licorne / Marc S. Villiers
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Titre : La Licorne Titre original : Recueil de littérature et d'art (1911-1912) Type de document : texte imprimé Auteurs : Marc S. Villiers, Directeur de publication ; Arthur H. Cornette, Directeur de publication ; Jean Hostie, Directeur de publication Editeur : Anvers [Belgique] : J.-E. Buschmann Année de publication : 1911-1912 Note générale : Un logo représentant un homme sur une licorne. Langues : Français (fre) Note de contenu : La Licorne est une revue qui regroupe des dessins, de nombreux poèmes aux formes variées, des critiques littéraires ainsi que des chroniques. Il est à noter que la vitrine de l'amateur met en avant des artistes méconnus. D'autre part, plusieurs articles sont en anglais ou en allemand. Dimensions : 22 cm Périodicité : 4 cahiers du 15 mai 1911 au 30 novembre 1912 Tirage : Nous ne connaissons pas le nombre exact. La revue est limitée au nombre de souscripteurs. Les directeurs n'envisagent pas de vente au numéro. Prix : Aucun prix n'est signalé pour le numéro Nombre de pages : 69 pages pour le premier cahier, 115 pages pour le second cahier, 65 pages pour le dernier cahier. Couvertures : Couverture classique avec un logo représentant un homme sur une licorne. La firme d'imprimerie est représenté sur la couverture anglaise par sa dénomination anglaise, The Bushman Press, ornée d'une vignette, un homme des bois, nu, tenant dans la main droite le tronc d'un arbre qui porte à son sommet une unique fleur, de l'autre un objet, fruit ou tortue. on note un changement dans la reliure du cahier, la troisième revue en a une avec des coeurs. Illustrations : La revue annonce l'art déco avec des dessins, une illustration, des vignettes, lettrines, des culs-de-lampe, des initiales. Publicités : La publicité se voit accorder une place, en supplément (trois feuillets additionnels) mais pour des raisons pécuniaires ou gratuite pour signaler au lecteur des textes rares : The Poetry Review, fondé à Londres en janvier 1912, Rhtym à Londres, The Mask, revue de théâtre éditée à Florence par Arna Goldoni, L'occident que dirige à Paris Adrien Mithouard, le Recueil pour Ariane. Sous l'enseigne "the old curiosity shop", le dernier feuillet mentionne des publications anciennes récentes : un volume de pièces pour théâtre miniature de Jack Butler Yeats, de lui et de ses amis A Broadsheet, illustré de dessins coloriés à la main, un recueil de ballades étranges, ornés de 25 dessins de Vernon Hill, le second portefeuille de gravures de E. Gordon Craig, célèbre théoricien de théâtre. Adresse : M. Marc S. Villiers 130, longue rue Neuve, Anvers Numéros parus : 4 cahiers dont un numéro double avec deux cahiers Histoire de la revue : On ne sais pas comment les trois fondateurs se sont rencontrés. Le père de Cornette, l'un des fondateurs, est un peintre lettré possédant une riche bibliothèque, a surement facilité le lancement de la revue. Les trois amis se sont adressés à Buschman, imprimeur installé à Anvers, car il imprimait des volumes pour la Bibliothèque de l'Occident à Paris avec laquelle ils étaient en rapport. autre raison de ce choix, l'imprimeur réalisait la typographie du Kelmscott Press Anglais, à qui Cornette vouait de l'admiration, grâce à sa connaissance du milieu culturel anglais. Les auteurs de la revue, des joyaux, sont cherchés dans plusieurs pays. La revue se veut rhapsodique, c'est à dire qu'elle ne pose aucune contrainte (taille,langue, type d'écriture ...), mais aussi de ce fait élitiste puisqu'elle juxtapose du français, de l'anglais et de l'allemand. Est ce que cet élitisme les a mener à leur perte ? malgré leur perte de vitesse, la revue tout comme les feuillets additionnels sont élégants. Des amis, écrivains, artistes ont été préssentis ou semblent avoir promis leur collaboration, si l'on en croit le texte de l'encart de lancement comme Christian Beck, le critique d'art Anversois Charles Bernard, l'américain Selwyn Image connu pour ses patrons de vitraux. Les réalisations confirment que ces projets reposaient sur une base solide et sur une information très vaste touchant l'Europe de l'intelligence et de l'art. Déclaration d’intention : "Le double feuillet de lancement inséré dans le premier cahier affiche d'emblée une volonté d'élitisme : Sans prétendre le moins du monde toucher l'intérêt de nos contemporains abondamment pourvus de manuels pratiques et d'éditions à bon marché. La Licorne se flatte de paraître pour l'agrément of the happy few de ces privilégiés qui ont des loisirs et dont c'est le trait d'aimer, par dessus tout les entretiens inutiles. Que leur sort les attache à Moscou, à Londres, à Florence ou à Pesth, c'est à ses curiieurs qu'elle médite de s'adresser si leur goût les convie à sortir du temps présent, à disputer librement d'art et préférer toujours au banal butin d'anthologie quelque divine médaille enfouie, dont il faut effacer avec soin la poudre et la rouille. ce mode d'expression étant mieux que tout autre susceptible de traduire sa souple et concise élégance les plus subtiles nuances de la culture moderne [...]. on lira dans chacun des cahiers des essais variés, on y trouvera aussi des récits, des réflexions sur le piquant des moeurs et le vif des caractères, le tout mélangé de portraits, de pointes et de menus propos, on y verra de plus une exposition d'images d'un dessin raffiné. Des fois, la main du connoisseur ira toute seule retirer de l'oubli une page mémorable, dont la vertu est de ne pas vieillir, et ce sera la Vitrine de l'amateur. La Licorne, présumant bien de ses lectuers, suppose que leurs langues leur sont familières et que, devant les classiques, ils ne boudent pas plus qu'un graduate d'Oxford. " (déclaration d'intention non présente dans la versio numérisée mais reconstitué en parti grâce à l'ouvrage cité en bibliographie). Sources : http://digistore.bib.ulb.ac.be/2012/ELB-KBR-869762-1911-1912_f.pdf Bibliographie : Raymond Pouilliart, « Esthétisme, esprit nouveau, avant-garde : La Licorne d’Anvers », in Claudine Gothot-Mersch et Claude Pichois (éd.), Mélanges de littérature en hommage à Albert Kies, Bruxelles, Publications des Facultés Universitaires Saint-Louis, 1985, p. 213-222. [périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique La Licorne = Recueil de littérature et d'art (1911-1912) [texte imprimé] / Marc S. Villiers, Directeur de publication ; Arthur H. Cornette, Directeur de publication ; Jean Hostie, Directeur de publication . - Anvers (Belgique) : J.-E. Buschmann, 1911-1912.
Un logo représentant un homme sur une licorne.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : La Licorne est une revue qui regroupe des dessins, de nombreux poèmes aux formes variées, des critiques littéraires ainsi que des chroniques. Il est à noter que la vitrine de l'amateur met en avant des artistes méconnus. D'autre part, plusieurs articles sont en anglais ou en allemand. Dimensions : 22 cm Périodicité : 4 cahiers du 15 mai 1911 au 30 novembre 1912 Tirage : Nous ne connaissons pas le nombre exact. La revue est limitée au nombre de souscripteurs. Les directeurs n'envisagent pas de vente au numéro. Prix : Aucun prix n'est signalé pour le numéro Nombre de pages : 69 pages pour le premier cahier, 115 pages pour le second cahier, 65 pages pour le dernier cahier. Couvertures : Couverture classique avec un logo représentant un homme sur une licorne. La firme d'imprimerie est représenté sur la couverture anglaise par sa dénomination anglaise, The Bushman Press, ornée d'une vignette, un homme des bois, nu, tenant dans la main droite le tronc d'un arbre qui porte à son sommet une unique fleur, de l'autre un objet, fruit ou tortue. on note un changement dans la reliure du cahier, la troisième revue en a une avec des coeurs. Illustrations : La revue annonce l'art déco avec des dessins, une illustration, des vignettes, lettrines, des culs-de-lampe, des initiales. Publicités : La publicité se voit accorder une place, en supplément (trois feuillets additionnels) mais pour des raisons pécuniaires ou gratuite pour signaler au lecteur des textes rares : The Poetry Review, fondé à Londres en janvier 1912, Rhtym à Londres, The Mask, revue de théâtre éditée à Florence par Arna Goldoni, L'occident que dirige à Paris Adrien Mithouard, le Recueil pour Ariane. Sous l'enseigne "the old curiosity shop", le dernier feuillet mentionne des publications anciennes récentes : un volume de pièces pour théâtre miniature de Jack Butler Yeats, de lui et de ses amis A Broadsheet, illustré de dessins coloriés à la main, un recueil de ballades étranges, ornés de 25 dessins de Vernon Hill, le second portefeuille de gravures de E. Gordon Craig, célèbre théoricien de théâtre. Adresse : M. Marc S. Villiers 130, longue rue Neuve, Anvers Numéros parus : 4 cahiers dont un numéro double avec deux cahiers Histoire de la revue : On ne sais pas comment les trois fondateurs se sont rencontrés. Le père de Cornette, l'un des fondateurs, est un peintre lettré possédant une riche bibliothèque, a surement facilité le lancement de la revue. Les trois amis se sont adressés à Buschman, imprimeur installé à Anvers, car il imprimait des volumes pour la Bibliothèque de l'Occident à Paris avec laquelle ils étaient en rapport. autre raison de ce choix, l'imprimeur réalisait la typographie du Kelmscott Press Anglais, à qui Cornette vouait de l'admiration, grâce à sa connaissance du milieu culturel anglais. Les auteurs de la revue, des joyaux, sont cherchés dans plusieurs pays. La revue se veut rhapsodique, c'est à dire qu'elle ne pose aucune contrainte (taille,langue, type d'écriture ...), mais aussi de ce fait élitiste puisqu'elle juxtapose du français, de l'anglais et de l'allemand. Est ce que cet élitisme les a mener à leur perte ? malgré leur perte de vitesse, la revue tout comme les feuillets additionnels sont élégants. Des amis, écrivains, artistes ont été préssentis ou semblent avoir promis leur collaboration, si l'on en croit le texte de l'encart de lancement comme Christian Beck, le critique d'art Anversois Charles Bernard, l'américain Selwyn Image connu pour ses patrons de vitraux. Les réalisations confirment que ces projets reposaient sur une base solide et sur une information très vaste touchant l'Europe de l'intelligence et de l'art. Déclaration d’intention : "Le double feuillet de lancement inséré dans le premier cahier affiche d'emblée une volonté d'élitisme : Sans prétendre le moins du monde toucher l'intérêt de nos contemporains abondamment pourvus de manuels pratiques et d'éditions à bon marché. La Licorne se flatte de paraître pour l'agrément of the happy few de ces privilégiés qui ont des loisirs et dont c'est le trait d'aimer, par dessus tout les entretiens inutiles. Que leur sort les attache à Moscou, à Londres, à Florence ou à Pesth, c'est à ses curiieurs qu'elle médite de s'adresser si leur goût les convie à sortir du temps présent, à disputer librement d'art et préférer toujours au banal butin d'anthologie quelque divine médaille enfouie, dont il faut effacer avec soin la poudre et la rouille. ce mode d'expression étant mieux que tout autre susceptible de traduire sa souple et concise élégance les plus subtiles nuances de la culture moderne [...]. on lira dans chacun des cahiers des essais variés, on y trouvera aussi des récits, des réflexions sur le piquant des moeurs et le vif des caractères, le tout mélangé de portraits, de pointes et de menus propos, on y verra de plus une exposition d'images d'un dessin raffiné. Des fois, la main du connoisseur ira toute seule retirer de l'oubli une page mémorable, dont la vertu est de ne pas vieillir, et ce sera la Vitrine de l'amateur. La Licorne, présumant bien de ses lectuers, suppose que leurs langues leur sont familières et que, devant les classiques, ils ne boudent pas plus qu'un graduate d'Oxford. " (déclaration d'intention non présente dans la versio numérisée mais reconstitué en parti grâce à l'ouvrage cité en bibliographie). Sources : http://digistore.bib.ulb.ac.be/2012/ELB-KBR-869762-1911-1912_f.pdf Bibliographie : Raymond Pouilliart, « Esthétisme, esprit nouveau, avant-garde : La Licorne d’Anvers », in Claudine Gothot-Mersch et Claude Pichois (éd.), Mélanges de littérature en hommage à Albert Kies, Bruxelles, Publications des Facultés Universitaires Saint-Louis, 1985, p. 213-222.