[périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique Titre : | Le Scapin : littéraire, artistique et théâtral / bi-mensuel : littéraire, artistique et théâtral [avril-août 1886] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Émile-Georges Raymond, Fondateur ; Émile-Georges Raymond, Directeur de publication ; Edouard Dubus, Directeur de publication ; Léo d' Orfer, Directeur de publication ; René Saint-Gérac, Rédacteur en chef ; Edouard Dubus, Secrétaire de rédaction ; André Mesnil, Secrétaire de rédaction ; Edmond Pagelle, Secrétaire de rédaction ; Edouard Dubus, Gérant ; M.A. Pouget, Gérant ; J Belon, Imprimeur | Editeur : | Paris : Edouard Dubus | Année de publication : | 1885-1886 | Langues : | Français (fre) | Dimensions : | 18 numéros in-4 (8 p. chacun) et 9 numéros in-12 (264 p.) ; 31 cm puis 20 cm [BnF] | Périodicité : | Bi-mensuel (1er-15 décembre 1885) ; hebdomadaire (1er-17 janvier 1886) ; tous les 10 jours (1er février-17 mars 1886) ; bi-mensuel (1er avril 1886-1er novembre 1886) ; hebdomadaire (15 novembre-19 décembre 1886) [BnF] | Nombre de pages : | 264 | Adresse : | 41, rue Mazarine, Paris | Numéros parus : | 1re année, n° 1 (1er décembre 1885)-2e année n° 16 (16 août 1886) ; 2e série, n° 1 (1er septembre 1886)-n° 9 (19 décembre 1886) = 2e année, n° 17-n° 25 [BnF] | Histoire de la revue : | René Saint-Gérac est rédacteur en chef jusqu'au 10 janvier 1886. - Gérant responsable : Édouard Dubus (1er décembre 1885-16 août 1886), M.-A. Pouget (2e série, 1er septembre-19 décembre 1886). - Secrétaire de la rédaction : Édouard Dubus (15 décembre 1885), André Mesnil (10 janvier 1886), André Mesnil et Edmond Pagelle (17 janvier-16 août 1886), Edmond Pagelle (1er septembre-19 décembre 1886). Le 1er février 1886 les bureaux sont transférés au 14 rue Littré ; le 16 octobre 1886, au 15 rue de Beaux-arts. [BnF] Supplément: La Décadence | Déclaration d’intention : | "En Scène Nous n'avons ni haine, ni parti pris en entrant en scène, nous n'avons ni colères à assouvir, ni admirations voulues à octroyer, libres nous sommes, libres nous resterons dans nos appréciations et nos critiques, mettant notre orgueil dans la sincérité. Nous n'avons pas de programme à écrire, d'abord parce que les programmes sont faits pour être violés comme les constitutions et les femmes ; ensuite, parce que notre programme à nous, c'est l'anarchie littéraire. Arrière donc les rengaines traditionnelles et plates ! Arrière les tartines indigestes ! arrière les déclarations officielles et flasques ! Point n'est besoin de nous tracer une ligne de conduite ; encore une fois, nous la violerions ! Ce que nous voulons, c'est dodeliner, si bon nous semble, c'est barytonner, s'il nous plaît ; c'est avoir notre franc-parler et notre franc rire ; c'est rosser dans notre sac les gerontes de la littérature, ces raseurs sinistres qui nous envahissent ; c'est crier : Gare à ces fabricants de rengaines lymphatiques, gare aux pompiers, gare aux Ohnet ! Notre programme, c'est la réaction contre la prudhommie graisseuse, c'est la guerre à l'engourdissement stérile de tous ces pîtres qui bedonnent ; nous avons assez de ces ""penseurs"" sans idées, de ces scribes à l'aune, assez de ces chairs molles et sans consistance ; ce que nous voulons c'est de la moelle et des muscles, et des nerfs, s'il se peut ! Si nous recevons des coups, nous les rendrons, soyez sûrs. Notre devise est dent pour dent, oeil pour oeil. Place donc à ceux qui vibrent, place à l'hystérie, place à la névrose ! SAINT-GERAC" | Bibliographie : | Véronique Silva Pereira, « « Les premières armes du symbolisme » : le rôle du « petit journal » dans la querelle symboliste de 1886 », COnTEXTES [Online], 11 | 2012, URL : http://contextes.revues.org/5318 ; DOI : 10.4000/contextes.5318 - Veronica Gatti, « Le Scapin et la Décadence : au cœur d’un débat littéraire », Mémoire de Master II, Université de Gênes, 2014-2015 | Liens : | http://data.bnf.fr/34396031/le_scapin/ |
[périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique Le Scapin : littéraire, artistique et théâtral / bi-mensuel : littéraire, artistique et théâtral [avril-août 1886] [texte imprimé] / Émile-Georges Raymond, Fondateur ; Émile-Georges Raymond, Directeur de publication ; Edouard Dubus, Directeur de publication ; Léo d' Orfer, Directeur de publication ; René Saint-Gérac, Rédacteur en chef ; Edouard Dubus, Secrétaire de rédaction ; André Mesnil, Secrétaire de rédaction ; Edmond Pagelle, Secrétaire de rédaction ; Edouard Dubus, Gérant ; M.A. Pouget, Gérant ; J Belon, Imprimeur . - Paris (45 rue Jacob) : Edouard Dubus, 1885-1886. Langues : Français ( fre) Dimensions : | 18 numéros in-4 (8 p. chacun) et 9 numéros in-12 (264 p.) ; 31 cm puis 20 cm [BnF] | Périodicité : | Bi-mensuel (1er-15 décembre 1885) ; hebdomadaire (1er-17 janvier 1886) ; tous les 10 jours (1er février-17 mars 1886) ; bi-mensuel (1er avril 1886-1er novembre 1886) ; hebdomadaire (15 novembre-19 décembre 1886) [BnF] | Nombre de pages : | 264 | Adresse : | 41, rue Mazarine, Paris | Numéros parus : | 1re année, n° 1 (1er décembre 1885)-2e année n° 16 (16 août 1886) ; 2e série, n° 1 (1er septembre 1886)-n° 9 (19 décembre 1886) = 2e année, n° 17-n° 25 [BnF] | Histoire de la revue : | René Saint-Gérac est rédacteur en chef jusqu'au 10 janvier 1886. - Gérant responsable : Édouard Dubus (1er décembre 1885-16 août 1886), M.-A. Pouget (2e série, 1er septembre-19 décembre 1886). - Secrétaire de la rédaction : Édouard Dubus (15 décembre 1885), André Mesnil (10 janvier 1886), André Mesnil et Edmond Pagelle (17 janvier-16 août 1886), Edmond Pagelle (1er septembre-19 décembre 1886). Le 1er février 1886 les bureaux sont transférés au 14 rue Littré ; le 16 octobre 1886, au 15 rue de Beaux-arts. [BnF] Supplément: La Décadence | Déclaration d’intention : | "En Scène Nous n'avons ni haine, ni parti pris en entrant en scène, nous n'avons ni colères à assouvir, ni admirations voulues à octroyer, libres nous sommes, libres nous resterons dans nos appréciations et nos critiques, mettant notre orgueil dans la sincérité. Nous n'avons pas de programme à écrire, d'abord parce que les programmes sont faits pour être violés comme les constitutions et les femmes ; ensuite, parce que notre programme à nous, c'est l'anarchie littéraire. Arrière donc les rengaines traditionnelles et plates ! Arrière les tartines indigestes ! arrière les déclarations officielles et flasques ! Point n'est besoin de nous tracer une ligne de conduite ; encore une fois, nous la violerions ! Ce que nous voulons, c'est dodeliner, si bon nous semble, c'est barytonner, s'il nous plaît ; c'est avoir notre franc-parler et notre franc rire ; c'est rosser dans notre sac les gerontes de la littérature, ces raseurs sinistres qui nous envahissent ; c'est crier : Gare à ces fabricants de rengaines lymphatiques, gare aux pompiers, gare aux Ohnet ! Notre programme, c'est la réaction contre la prudhommie graisseuse, c'est la guerre à l'engourdissement stérile de tous ces pîtres qui bedonnent ; nous avons assez de ces ""penseurs"" sans idées, de ces scribes à l'aune, assez de ces chairs molles et sans consistance ; ce que nous voulons c'est de la moelle et des muscles, et des nerfs, s'il se peut ! Si nous recevons des coups, nous les rendrons, soyez sûrs. Notre devise est dent pour dent, oeil pour oeil. Place donc à ceux qui vibrent, place à l'hystérie, place à la névrose ! SAINT-GERAC" | Bibliographie : | Véronique Silva Pereira, « « Les premières armes du symbolisme » : le rôle du « petit journal » dans la querelle symboliste de 1886 », COnTEXTES [Online], 11 | 2012, URL : http://contextes.revues.org/5318 ; DOI : 10.4000/contextes.5318 - Veronica Gatti, « Le Scapin et la Décadence : au cœur d’un débat littéraire », Mémoire de Master II, Université de Gênes, 2014-2015 | Liens : | http://data.bnf.fr/34396031/le_scapin/ |
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