PRELIA
Petites REvues de LIttérature et d'Art
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Éditeur Société d'éditions littéraires et artistiques
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Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la rechercheRevue des Quat'Saisons / Louis Morin
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Titre : Revue des Quat'Saisons Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis Morin, Fondateur ; Louis Morin, Directeur de publication ; Librairie Ollendorff (50 Chaussée d'Antin, Paris), Imprimeur Editeur : Société d'éditions littéraires et artistiques Année de publication : 1900-1901 Langues : Français (fre) Mots-clés : Fêtes bals d'étudiants carnavals lectures en vogue billets d'humeur Note de contenu : Articles sur les bals et fêtes à venir, billets d'humeur, historiettes de la vie parisienne, mondanités...
Dimensions : 19 cm hauteur Périodicité : trimestrielle Tirage : "Il a été tiré 50 exemplaires sur papier velin et 100 exemplaires sur papier du Japon" Nombre de pages : 4 fascicules, 382 pages Couvertures : Couverture illustrée, caractère burlesque et fantaisiste des illustrations. Deux couvertures et une page de titre illustrée. Illustrations : Quatre-cent dessins et aquarelles de l'auteur, dont 20 planches en couleurs à double page et 8 dépliantes Publicités : Aucune, dans aucun numéro Numéros parus : 4 numéros parus : revue numéro 1 janvier - avril 1900 : 80 pages / Revue numéro 2 : avril- juillet 1900 : 80 pages / Revue 3 : juillet- octobre 1900 : 80 pages / Revue numéro 4 : octobre-janvier 1901 Déclaration d’intention : "Cette revue ne sera ni pessimiste, ni réaliste, ni grave, comme la plupart de ses consoeurs. L'at n'est-il pas un jeu des bons esprits, qu'il faut ranger au nombre des choses pas bien sérieuses dont parle Renan? La fantaisiste Revue des Quat'Saisons tâchera d'y jouer légèrement, pour le passe-temps des gens décidés à lutter contre le spleen qui nous envahit, et à arrêter le moins possible leur pensée sur les misères de la vie laide que nous font les lois, les préjugés, les modes et le snobisme. Est-ce a dire qu'elle sera gaie au sens gaulois du mot ? Pas du tout. Les histoires grossières dont on a abusé depuis dix ans n'amusent plus personne, heureusement. La gaieté semble s'être affinée, atticisée, parisianisée, montmartisée, si l'on veut, et voici qu'elle n'est plus seulement faite d'esprit satirique et d'élégante bonne humeur, mais aussi de couleur et d'images. Les jeunes artistes, fatigués de la peinture de morceau et du naturisme intransigeant, et si heureusement frottés aujourd'hui de littérature et d'érudition, lui ont apporté leur imagination, leur science du caractère et du costume, leur goût de la composition, et aussi une conception de la vie qui semble un peu se souvenir des lumineuses époques du paganisme. Les dieux reviendraient-ils, dont Théophile Gautier, ancêtre de la fantaisie délicate de notre temps, pleurait la fuite! Qu'ils reviennent, au moins dans notre pensée, pour l'orner de symbolisme et nous apprendre à poétiser nos arts par la légende, comme firent les anciens. L'art léger que nous aimons, plume ou poil, a toujours eu des représentants en France, sous des formes différentes, plus ou moins nombreux, selon que l'époque s'y prêtait. Mais aujourd'hui le temps paraît singulièrement propice : l'aimable gâchis social où nous pataugeons va peut-être nous amener a l'une de ces époques de décadence où les artistes, débarrassés d'une influence officielle autoritaire, ont fait merveille leur bon plaisir. En ces temps viennent les petits maîtres, qui sont les grands maîtres véritables. Notre amour de Fragonard et de Watteau, tant d'enthousiasme et tant de billets de mille n'en font-ils pas la preuve? S'il est vrai que notre décadence arrive, tous freins cassés, il faut tâcher qu'elle ait aussi de l'élégance et de la gaieté et que nous mourions avec grâce, laissant de nous le plus aimable souvenir. Au contraire, si notre fin n'est pas si proche et que notre République puisse vivre, ses trente ans l'incitent tout de même à devenir coquette et à soigner sa toilette, afin qu'elle puisse plaire encore. A son bonnet phrygien, qui déjà n'est plus couleur de sang, mais rose, et du rose le plus tendre, ne permettra-t-elle pas de coudre quelques grelots? Ces grelots ont grelotté, timidement d'abord, ici et là, dans quelques coins privilégiés : dans le cénacle des artistes du Chat Noir, dans les fêtes du Courrier français, des Quat'z-arts et de la Vache enragée, dans les bals des Internes et quelques autres, dans maints journaux, livres et objets d'art. Ce sont ces manifestations originales qu'il nous parait bon de signaler, ne serait-ce, comme en ce recueil, que par la note de carnet et le croquis colorié, et nous tâcherons de les recueillir au jour le jour, où qu'elles se produisent, dans les fêtes d'artistes et d'étudiants, dans les expositions, au théâtre, au bal, sur les édifices, dans le tableau et dans la rue, dans le livre et l'image, partout où l'art joyeux, nouveau, élégant ou narquois, peut nous distraire des petits ennuis quotidiens. Et quand le moderne sera trop pauvre pour nous fournir notre pâture, n'avons-nous pas l'autrefois et ses exemples, qu'il est utile de rappeler de temps à autre? Il nous a toujours semblé que l'art doit être bifrons, comme la Prudence de Goltzius, et regarder le passé aussi bien que le présent. " Sources : Gallica. Source annexe pour les informations complémentaires : D'esperluettes en pields-de-mouche Liens : blog D'esperluettes en pields-de-mouche / Bibliothèque Municipale de Lyon [périodique] Voir les bulletins disponibles Rechercher dans ce périodique Revue des Quat'Saisons [texte imprimé] / Louis Morin, Fondateur ; Louis Morin, Directeur de publication ; Librairie Ollendorff (50 Chaussée d'Antin, Paris), Imprimeur . - [S.l.] : Société d'éditions littéraires et artistiques, 1900-1901.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Fêtes bals d'étudiants carnavals lectures en vogue billets d'humeur Note de contenu : Articles sur les bals et fêtes à venir, billets d'humeur, historiettes de la vie parisienne, mondanités...
Dimensions : 19 cm hauteur Périodicité : trimestrielle Tirage : "Il a été tiré 50 exemplaires sur papier velin et 100 exemplaires sur papier du Japon" Nombre de pages : 4 fascicules, 382 pages Couvertures : Couverture illustrée, caractère burlesque et fantaisiste des illustrations. Deux couvertures et une page de titre illustrée. Illustrations : Quatre-cent dessins et aquarelles de l'auteur, dont 20 planches en couleurs à double page et 8 dépliantes Publicités : Aucune, dans aucun numéro Numéros parus : 4 numéros parus : revue numéro 1 janvier - avril 1900 : 80 pages / Revue numéro 2 : avril- juillet 1900 : 80 pages / Revue 3 : juillet- octobre 1900 : 80 pages / Revue numéro 4 : octobre-janvier 1901 Déclaration d’intention : "Cette revue ne sera ni pessimiste, ni réaliste, ni grave, comme la plupart de ses consoeurs. L'at n'est-il pas un jeu des bons esprits, qu'il faut ranger au nombre des choses pas bien sérieuses dont parle Renan? La fantaisiste Revue des Quat'Saisons tâchera d'y jouer légèrement, pour le passe-temps des gens décidés à lutter contre le spleen qui nous envahit, et à arrêter le moins possible leur pensée sur les misères de la vie laide que nous font les lois, les préjugés, les modes et le snobisme. Est-ce a dire qu'elle sera gaie au sens gaulois du mot ? Pas du tout. Les histoires grossières dont on a abusé depuis dix ans n'amusent plus personne, heureusement. La gaieté semble s'être affinée, atticisée, parisianisée, montmartisée, si l'on veut, et voici qu'elle n'est plus seulement faite d'esprit satirique et d'élégante bonne humeur, mais aussi de couleur et d'images. Les jeunes artistes, fatigués de la peinture de morceau et du naturisme intransigeant, et si heureusement frottés aujourd'hui de littérature et d'érudition, lui ont apporté leur imagination, leur science du caractère et du costume, leur goût de la composition, et aussi une conception de la vie qui semble un peu se souvenir des lumineuses époques du paganisme. Les dieux reviendraient-ils, dont Théophile Gautier, ancêtre de la fantaisie délicate de notre temps, pleurait la fuite! Qu'ils reviennent, au moins dans notre pensée, pour l'orner de symbolisme et nous apprendre à poétiser nos arts par la légende, comme firent les anciens. L'art léger que nous aimons, plume ou poil, a toujours eu des représentants en France, sous des formes différentes, plus ou moins nombreux, selon que l'époque s'y prêtait. Mais aujourd'hui le temps paraît singulièrement propice : l'aimable gâchis social où nous pataugeons va peut-être nous amener a l'une de ces époques de décadence où les artistes, débarrassés d'une influence officielle autoritaire, ont fait merveille leur bon plaisir. En ces temps viennent les petits maîtres, qui sont les grands maîtres véritables. Notre amour de Fragonard et de Watteau, tant d'enthousiasme et tant de billets de mille n'en font-ils pas la preuve? S'il est vrai que notre décadence arrive, tous freins cassés, il faut tâcher qu'elle ait aussi de l'élégance et de la gaieté et que nous mourions avec grâce, laissant de nous le plus aimable souvenir. Au contraire, si notre fin n'est pas si proche et que notre République puisse vivre, ses trente ans l'incitent tout de même à devenir coquette et à soigner sa toilette, afin qu'elle puisse plaire encore. A son bonnet phrygien, qui déjà n'est plus couleur de sang, mais rose, et du rose le plus tendre, ne permettra-t-elle pas de coudre quelques grelots? Ces grelots ont grelotté, timidement d'abord, ici et là, dans quelques coins privilégiés : dans le cénacle des artistes du Chat Noir, dans les fêtes du Courrier français, des Quat'z-arts et de la Vache enragée, dans les bals des Internes et quelques autres, dans maints journaux, livres et objets d'art. Ce sont ces manifestations originales qu'il nous parait bon de signaler, ne serait-ce, comme en ce recueil, que par la note de carnet et le croquis colorié, et nous tâcherons de les recueillir au jour le jour, où qu'elles se produisent, dans les fêtes d'artistes et d'étudiants, dans les expositions, au théâtre, au bal, sur les édifices, dans le tableau et dans la rue, dans le livre et l'image, partout où l'art joyeux, nouveau, élégant ou narquois, peut nous distraire des petits ennuis quotidiens. Et quand le moderne sera trop pauvre pour nous fournir notre pâture, n'avons-nous pas l'autrefois et ses exemples, qu'il est utile de rappeler de temps à autre? Il nous a toujours semblé que l'art doit être bifrons, comme la Prudence de Goltzius, et regarder le passé aussi bien que le présent. " Sources : Gallica. Source annexe pour les informations complémentaires : D'esperluettes en pields-de-mouche Liens : blog D'esperluettes en pields-de-mouche / Bibliothèque Municipale de Lyon