[article] in Lutèce > 1 (9 novembre 1882) . - 1 Titre : | Nos ancêtres | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges Rall, Auteur | Article en page(s) : | 1 | Note générale : | éditorial | Résumé : | « En 1864 - alors que l’Empire est à son apogée – un groupe de jeunes hommes, presque tous encore étudiants, entreprend de créer un organe de la jeunesse, journal de combat, dirigé contre la monarchie régnante. / Aucune tentative de ce genre n’avait encore eu lieu depuis le coup d’état de 51. C’est La Rive gauche qui porte le premier coup à l’usurpateur, bien avant La Lanterne de Rochefort et les autres journaux d’opposition. / A partir de ce moment, l’édifice impérial, sapé de toutes parts, s’ébranle de plus en plus, pour s’écrouler enfin à Sedan. / Il fallait un courage bien trempé et une énergie à toute épreuve pour livrer bataille à un pouvoir despotique, qui ne reculait devant aucun moyen pour s’imposer à la France. / Afin d’échapper aux vexations innombrables auxquels étaient exposés les journaux politiques – et pour éluder la grave difficulté du cautionnement – le nouveau journal s’annonce comme purement littéraire et philosophique. / Il justifie d’ailleurs sa double qualification, tant par le talent de ses rédacteurs que par les doctrines qu’ils professent – presque tous, à cette époque, étaient de fervents adeptes de Proudhon. […] Nous ne pouvons que nous enorgueillir de succéder à de tels maîtres, sans avoir la prétention de les égaler. Nous avons tenu à les saluer tout d’abord, afin de prouver que nous n’oublions pas nos illustres devanciers. / Ils ont rendu glorieux le titre de La Rive gauche, au risque d’être taxés d’audace, nous nous efforcerons de lui conserver son éclat. » |
[article] Nos ancêtres [texte imprimé] / Georges Rall, Auteur . - 1. éditorial in Lutèce > 1 (9 novembre 1882) . - 1 Résumé : | « En 1864 - alors que l’Empire est à son apogée – un groupe de jeunes hommes, presque tous encore étudiants, entreprend de créer un organe de la jeunesse, journal de combat, dirigé contre la monarchie régnante. / Aucune tentative de ce genre n’avait encore eu lieu depuis le coup d’état de 51. C’est La Rive gauche qui porte le premier coup à l’usurpateur, bien avant La Lanterne de Rochefort et les autres journaux d’opposition. / A partir de ce moment, l’édifice impérial, sapé de toutes parts, s’ébranle de plus en plus, pour s’écrouler enfin à Sedan. / Il fallait un courage bien trempé et une énergie à toute épreuve pour livrer bataille à un pouvoir despotique, qui ne reculait devant aucun moyen pour s’imposer à la France. / Afin d’échapper aux vexations innombrables auxquels étaient exposés les journaux politiques – et pour éluder la grave difficulté du cautionnement – le nouveau journal s’annonce comme purement littéraire et philosophique. / Il justifie d’ailleurs sa double qualification, tant par le talent de ses rédacteurs que par les doctrines qu’ils professent – presque tous, à cette époque, étaient de fervents adeptes de Proudhon. […] Nous ne pouvons que nous enorgueillir de succéder à de tels maîtres, sans avoir la prétention de les égaler. Nous avons tenu à les saluer tout d’abord, afin de prouver que nous n’oublions pas nos illustres devanciers. / Ils ont rendu glorieux le titre de La Rive gauche, au risque d’être taxés d’audace, nous nous efforcerons de lui conserver son éclat. » |
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